Innovez plus, changez de points de vue, essayez de nouvelles façons. Voilà bien les antiennes des managers d'aujourd'hui. Mais si tout le monde est (potentiellement) créatif, peu le sont au bon moment. "Cherchez les gars" n'est pas le gage de la réussite. De même la sérendipité* ne coule pas de source. On a donc parfois besoin d'un peu d'aide, et le best-seller Animateur Créativité d'Anne Stépourenko et Angelo Beati tombe à point nommé dans cette démarche : on y trouve la méthode pour..., le moyen de canaliser l'énergie qui... , la façon de favoriser le talent de... Mieux encore les auteurs partagent de manière simple et applicable 34 outils et techniques pour aider au déclenchement des idées. Les managers feraient mieux de dire : "Voilà comment chercher les gars..." En voici la liste :
* c'est à dire la découverte fortuite de quelque chose alors que l'on cherchait quelque chose d'autre (les exemples fameux en sont la pénicilline ou les Post-it)
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En ces temps de grande confusion (suivez-mon regard en direction des gilets jaunes), je mets en avant le récit autobiographique d'Antoine Héron... ou comme le dit l'auteur un journal de campagnes. De l'industrie au développement durableDe l'industrie au développement durable raconte le parcours spirituel et professionnel (si les deux sont possibles) d'Antoine Héron. On lit d'abord l'enfance et l'adolescence d'un petit gars malin mais terrorisé par un père trop dur. Le livre fourmille d'anecdotes sur la France de l'après-guerre et de quelques aventures épiques (la moindre n'étant pas de démarrer le noviciat de jésuites en pleine turbulence pré-soixante huitarde). Puis on découvre son riche parcours professionnel, celui d'un ingénieur participant en France et en Algérie à la fin des 3O glorieuses puis aux nombreux changements de Renault (sous Georges Besse et Louis Schweitzer). Comme un résumé de la période Antoine Héron passe de l'amélioration des conditions de travail, à la Qualité et devient le champion de l'innovation tous les échelons. Promoteur de la puissance des idées simples Antoine Héron deviendra un Innov'acteur pour promouvoir l'Innovation et le développement durable en dehors de l'industrie. Un document passionnant maintenant en vente ! La nouvelle réglementation sur la protection des données personnelles entre en vigueur le 25 mai 2018. Désignée sous le sigle de RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données en français) ou de GDPR (General Data Protection Regulation en anglais), elle concerne toutes les entreprises de l’Union Européennes qui collectent et traitent des données personnelles. Conçue pour moderniser la législation existante, elle fait couler beaucoup d’encre et les articles à son sujet sont légion sur Internet. Que change vraiment le RGPD pour Kryptonique et pour ses clients ? Explication dans cet article. LE RGPD, C’EST QUOI ? Le RGPD repose sur 4 grands principes :
Les données personnelles se composent des noms, prénoms, coordonnées, données de navigation, cookies, identifiants et éléments correspondants à l’identité physique, psychique, génétique ou économique. NOUS NOUS ENGAGEONS POUR PROTEGER VOS DONNÉES PERSONNELLES Nous n’avons pas attendu le 25 mai 2018 pour respecter la vie privée de nos clients. Depuis toujours, nous accordons une grande importance à la protection de vos informations. Nous considérons cet engagement comme un élément essentiel de la relation de confiance qui nous lie. Ce que change vraiment le RGPD chez Kryptonique ? La création d’une page dédiée à notre politique de confidentialité et la mention de celle-ci dans nos CGV : en somme, une information plus accessible et plus claire sur ce que nous faisons de vos données. Voilà tout. Pour le reste, notre gardons toujours la même approche :
Vous : à expédier et gérer vos commandes (noms et coordonnées de l’expéditeur et du destinataire), à recevoir vos remboursements (informations de paiement). Nous : à répondre à vos demandes, former notre personnel et vous porter assistance (historique de nos échanges, informations et historique de vos commandes), à vous envoyer des messages ciblés et comprendre vos besoins (informations de navigation, cookies). Pour en savoir plus, consultez notre politique de confidentialité et notre charte des cookies Avec qui nous partageons vos données ? Nous ne partageons jamais vos données avec des tiers pour qu’il en fassent un usage publicitaire et nous ne le ferons jamais. Nous partageons vos données avec nos partenaires afin d’assurer le bon fonctionnement de nos services : transporteurs, assureurs, prestataires de paiement, prestataires de contact service client, prestataires de CRM (pour nos services marketing et commercial), prestataires statistiques et prestataires de publicité (email, publicité ciblée). Ces données ne sont partagées avec aucun autre annonceur, leur utilisation étant réservée strictement à Kryptonique. Tous nos partenaires s’engagent à protéger les données que nous leur transmettons et à ne les utiliser que pour l’usage prévu dans nos contrats. Zoom sur les newsletters Si vous nous avez donné votre consentement, vous pouvez recevoir des emails sur l’actualité de la livraison et de notre société. Vous pouvez à tout moment demander à ne plus recevoir ces messages en cliquant sur le lien de désabonnement présent en bas de l’email ou bien en nous contactant directement via le formulaire disponible sur notre page contact. Vos droits Vous avez le droit :
Nous conservons vos données pendant toute la durée de vie de votre compte et jusqu’à 3 ans après le dernier échange avec notre service client. Ceux qui ont lu l'Economie Bleue de Gunter Pauli savent que les déchets sont des matières premières. C’est un cycle immuable de la Nature que nous avons (un peu, beaucoup) oublié. Au quotidien, dans nos sociétés développées, c’est parfois une gageure. Pourtant dans de nombreux pays, par exemple au Zimbabwe ou en Colombie, des agriculteurs se servent des déchets de production de café pour faire pousser des champignons comestibles. Quand on sait que seule 0,2% de la biomasse de la plante café est utilisée on se rend compte que l’expresso du matin est un peu dévastateur. C’est innovant :
Accueillons avec joie la venue de cette initiative de recyclage incroyable avec ChampiCycle. Un projet à soutenir pour développer en Bretagne la récupération du marc de café. Alors soutenons tous dans le cadre du plan climat l'initiative ChampiCycle. Petite précision on parle ici de la société qui va servir nos clients finaux. Il y a certains secteurs où c’est la règle (exemple les logiciels où une entreprise comme Microsoft ne travaille qu’avec des revendeurs, appelés partenaires) et d’autres activités où l’accès au marché est partagé (exemple la chimie où les grands comptes, à partir d’un certain volume, seront servis directement). Par contre je ne parle pas de la Grande Distribution, dans la mesure où le client final est un particulier. Les attentes ici décrites concernent une activité B2B. 1 ce qui est vrai ici ne l’est pas ailleurs Attention à ne pas mettre en place un modèle unique. Des zones à conquérir peuvent avoir besoin d’un revendeur tandis que des marchés matures peuvent s’en passer. Il y a lieu d’analyser les besoins des clients finaux. 2 tout est bon dans la distribution Il faut s’assurer que nos points forts seront transmis au client final (packaging, service, value proposition…) et être certain que les avantages du revendeur seront partagés (service, proximité…). Le revendeur doit être partie prenante de la Stratégie commerciale. 3 le Bon revendeur On ne cherche pas un intermédiaire fiable… on recherche un partenaire. C’est d’ailleurs le terme qu’utilise Microsoft. Mieux encore, pour Microsoft il existe un marketing partenaire pour faire monter en compétences ses revendeurs. Nous devrons donc nous assurer que nos revendeurs savent faire ce que nous voulons (des produits additionnels, des termes de paiements, du packaging etc..) et pas seulement ce que nous ne voulons plus faire. 4 la bonne rémunération Définir un taux de marge n’est pas suffisant. Il faut aussi mettre en place une politique incitative à base de bonus ou d’incentive. N’oublions jamais qu’au final ce sont des personnes qui vendent à d’autres personnes, alors il faut prévoir de quoi motiver les vendeurs de nos distributeur 5 et c’est le plus important : une relation de confiance Il existe un biais : en cas de désaccord, le revendeur ne peut pas claquer la porte et choisir un nouveau fournisseur. La relation est donc envisagée sur le long terme. A nous de trouver l’énergie et l’envie nécessaires pour rendre visible “l’amour” que l’on porte à son revendeur. Il faut partager des données sur le marché, former les équipes, coacher et donner du support… Bill Gates à travers sa Fondation a fait un don de 40 millions de dollars à l'organisation non-gouvernementale Global Alliance for Livestock Veterinary Medicines d'Edimbourg au Royaume-Uni, afin de travailler sur le génome d'une vache " 4 fois plus productive ". C'est une drôle d'idée ! Comme l'explique Gunter Pauli dans son livre l'Economie Bleue 3.0 en matière d'OGM il ne faut pas penser résultats mais conséquences. Pauli a un avis simple et logique sur les OGM " avant de décider si vous êtes pour ou contre, recherchez d'abord ce qui est bien meilleur ". Il faut regarder le système comme un tout et non pas de simplement poursuivre un objectif à la fois. On connait tous les nouvelles semences résistantes. Mais si le but est de rendre les récoltes résistantes à la sécheresse, alors la question devient : " Pourquoi vouloir planter une culture qui a besoin de beaucoup d'eau dans une région qui n'a pas d'eau ? ". Et, si le changement climatique est la cause de cette sécheresse (une excuse facile, ces jours-ci), pourquoi ne nous tournons nous pas vers des récoltes qui peuvent pousser dans ces conditions environnementales ? J'ai l'impression que ce projet de vaches résistant à de fortes températures est le cas type d'une fausse bonne idée… faut-il faire des super-vaches ou améliorer les étables ou privilégier des espèces différentes. Hélas en matière d'OGM, quand on a la réponse... il est parfois trop tard. Pour aller plus loin l'article du site Futurism et le blog de Gunter Pauli. Petit résumé des 3 forces qui en 2017 ont motivé une réflexion sur la transformation digitale
🎯obtenir des données utilisables et ciblées. L’idée est d’avoir des données précises et mises à jour (qui achéte quoi, quand et comment etc…) afin de suivre et de servir au mieux ses clients. Le problème c’est que la masse de données est énorme et en constante augmentation… il faut donc avoir des outils permettant d’extraire les informations utiles. Règle 1: je comprends mieux mes clients existants 🏄🏻♂️ améliorer l’expérience-client en supprimant les difficultés. C’est l’expérience-client, pas le prix qui va compter dans le futur. Le prix est important et on ne vendra pas en dehors de la valeur perçue, mais ce qui va augmenter la loyauté des clients c’est un parcours sans heurts (en amont c’est à dire en suggérant, pendant l’achat et après et pas seulement en cas de problèmes). Règle 2 : je facilite vie de mes clients 🚤 Accélérer les opérations. Ce n’est plus au client de s’adapter à nos Process (n’est-ce pas impôts.gouv.fr ?) mais à nous de nous adapter aux demandes des clients. Donc avant de penser à nos nouvelles apps il faut aussi mettre à jour les outils existants. Règle 3 : j’agis et je réagis vite Nous verrons bien en 2018 si ces tendances se confirment. En résumé on ne fait pas de transformation digitale si on a pas en tête un objectif bien précis. La satisfaction du client ce n’est pas suffisant. |