Microsoft met le paquet sur les licences en ligne regroupées sous la marque commerciale Office 365. les licences logicielles chez Microsoft ont toujours été simples dans leurs principes et complexes dans leurs applications et mises en place. En quelques mots essayons de voir ce qui les différentie !
Précision importante : il s'agit là d'idées génériques. La pratique de chaque modèle peut en fait contredire ces attributs !
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Passionnant débat ce matin sur France Culture avec Sébastien Soriano (président de l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes)) et Benjamin Bayart (président de la Fédération des Fournisseurs d’Accès à Internet associatifs et cofondateur de la Quadrature du net).
Parmi les thèmes abordés, la vision selon laquelle l'accès à internet et sa neutralité devraient faire partie des COMMUNS (ce dont tout le monde profite et défend, comme par exemple l'eau, la pollinisation ou l'éducation). Une thématique chère à Gunter Pauli et à Jean Tirole. Au passage on découvre plein de choses sur les algorithmes et la sophistication de la curation par les GAFA. En visitant le Salon Nautique (appelé maintenant Nautic, c'est plus chic) je suis tombé sur une jolie start-up : MyNoteBoat. L'aventure de 3 copains qui sont (et c'est déjà une indications) qui sont professionnels et/ou amateurs de nautisme. Leur idée est toute simple : aider à l'embarquement et à la navigation. On le sait la sécurité c'est le ration risques/précautions. MyNoteBoat propose d'augmenter le niveau de précautions en fournissant des checklists (un peu ce que les pilotes d'avions font mais que les marins ne font pas toujours). parmi les originalités des checklists il y a la gestion des niveaux (marin débutant ou voileux confirmé). Mieux encore MyNoteBOat fourni un véritable carnet de sorties et d'entretien digital. Voilà c'est cela la vraie transformation digitale : remplacer une liste papier (ou pas de liste du tout) par un document dynamique, stocké de façon sûre et transportable avec soi. Une vraie bonne idée. On connaît la comparaison entre l’ordinateur Cray 2 qui en 1985 était l’ordinateur le plus puissant du monde avec une capacité de calcul de 1,9 GFLOPS (10 puissance 9 opérations en virgule flottante par seconde) et l’iPhone 6S qui 30 ans plus tard, était 58 fois plus puissant ! Le premier valait 20 millions de dollars, le second moins de 800 dollars !
L’idée n’est pas de s’extasier sur les performances de l’iPhone mais de constater que ce type de double accélération existe partout : à savoir explosion de la puissance et augmentation de l’abordabilité. Un des derniers exemples est l’innovation de la société Ecomesure à Saclay. Les chercheurs de cette entreprise ont développé un boitier qui permet de connecter des stations de mesure de la qualité de l'air, intérieur et extérieur (procédés Ecombox à retrouver ici). Pour une fraction du coût d’une station, une fraction de l’espace on peut maintenant avoir des dizaines de mesures en instantané sur son iPhone (même pas nécessaire que ce soit un 6S). L’accès immédiat à des valeurs de qualité de l’air sans passer par une armée d’ingénieurs et de scientifiques, c’est vraiment une perspective révolutionnaire pour les villes, les sites industriels ou même les enceintes sportives. A noter Ecomesure a été distinguée par le site des Pépites Tech qui présente des start-ups innovantes Depuis l’été 2017, après son décès, il est possible en Californie (et dans d’autres états américains) d’être liquéfié plutôt qu’incinéré. Il s’agit de l’exploitation d’un processus chimique connu depuis les années 1880 : l’hydrolyse alkaline. Profitant de la grande quantité d’eau contenue dans notre corps, le procédé permet à un bain chimique de dissoudre les protéines, le sang et la graisse, mais aussi les os et dans une certaine mesure les implants métalliques. Le procédé, nommé d’un joli néologisme “aquamation” se déroule dans des machines spéciales contrôlant hautes températures et pressions. Le résidu (une sorte aquadavre donc) est un liquide brun (couleur café indique le prospectus d’un des fabricants de machine) que l’on peut jeter dans … les égouts !
Les avantages de l’aquamation sont le fait que c’est plus « doux » que la crémation, moins cher, moins gourmand en énergie, moins polluant et avec une empreinte carbone très faible (alléluia, nous y voilà). Avec l’aquamation, le Panthéon pourrait devenir un aquarium des hommes illustres ! Comme toute nouvelle technologie, le taux d’adoption est encore un peu faible, mais ses promoteurs ont un argument imparable : le fluide issu de l’aquamation est riche en nutriments et pourrait donc être un engrais naturel. Mourir ne serait donc plus manger les pissenlits par la racine mais nourrir les pissenlits par la racine. C’est presque un changement philosophique. On vit une époque pleine de surprise. Osons ! En ce moment se tient le CityLab Paris 2017www.c40.org/events/citylab-paris-2017
Espérons que les grandes capitales et villes du monde vont tenir leurs engagements. Une petite piste de réflexion pour Anne Hidalgo et ses amis "En dehors des habitations, dans les pays industrialisés l’eau est tributaire d’un formidable réseau de canalisations. Il faut imaginer les milliers de kilomètres de tuyaux qui acheminent l’eau du fleuve Colorado jusqu’au cœur de Los Angeles, ou les investissements monstrueux en réservoirs de la ville de New York pour garantir son approvisionnement. En revanche, l’eau de pluie collectée par des égouts sous les rues et les routes est rejetée ailleurs ! Alors que l’eau devient de plus en chère, l’état du Colorado interdit la collecte d’eau pour un usage domestique ! Comment pouvons nous accepter de nous débarrasser de l’eau de pluie dans nos égouts ? Il est temps de bien reconsidérer que l’eau est notre bien le plus précieux. Avant notre naissance, nous sommes composés à plus de 98% d’eau. Notre corps contient plus de 80 % d’eau. C’est le carburant même de la vie. Nous traitons l’eau ainsi car nous ne voyons plus les flux. Reconsidérons l’ensemble du problème en répondant à cette question piège : où se trouve la plus grande quantité d’eau potable sur terre ? " extrait de L'Economie Bleue 3.0 - chapitre 14 : Construire avec et pour les flux |