Ceux qui ont lu l'Economie Bleue de Gunter Pauli savent que les déchets sont des matières premières. C’est un cycle immuable de la Nature que nous avons (un peu, beaucoup) oublié. Au quotidien, dans nos sociétés développées, c’est parfois une gageure. Pourtant dans de nombreux pays, par exemple au Zimbabwe ou en Colombie, des agriculteurs se servent des déchets de production de café pour faire pousser des champignons comestibles. Quand on sait que seule 0,2% de la biomasse de la plante café est utilisée on se rend compte que l’expresso du matin est un peu dévastateur. C’est innovant :
Accueillons avec joie la venue de cette initiative de recyclage incroyable avec ChampiCycle. Un projet à soutenir pour développer en Bretagne la récupération du marc de café. Alors soutenons tous dans le cadre du plan climat l'initiative ChampiCycle.
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Bill Gates à travers sa Fondation a fait un don de 40 millions de dollars à l'organisation non-gouvernementale Global Alliance for Livestock Veterinary Medicines d'Edimbourg au Royaume-Uni, afin de travailler sur le génome d'une vache " 4 fois plus productive ". C'est une drôle d'idée ! Comme l'explique Gunter Pauli dans son livre l'Economie Bleue 3.0 en matière d'OGM il ne faut pas penser résultats mais conséquences. Pauli a un avis simple et logique sur les OGM " avant de décider si vous êtes pour ou contre, recherchez d'abord ce qui est bien meilleur ". Il faut regarder le système comme un tout et non pas de simplement poursuivre un objectif à la fois. On connait tous les nouvelles semences résistantes. Mais si le but est de rendre les récoltes résistantes à la sécheresse, alors la question devient : " Pourquoi vouloir planter une culture qui a besoin de beaucoup d'eau dans une région qui n'a pas d'eau ? ". Et, si le changement climatique est la cause de cette sécheresse (une excuse facile, ces jours-ci), pourquoi ne nous tournons nous pas vers des récoltes qui peuvent pousser dans ces conditions environnementales ? J'ai l'impression que ce projet de vaches résistant à de fortes températures est le cas type d'une fausse bonne idée… faut-il faire des super-vaches ou améliorer les étables ou privilégier des espèces différentes. Hélas en matière d'OGM, quand on a la réponse... il est parfois trop tard. Pour aller plus loin l'article du site Futurism et le blog de Gunter Pauli. Passionnant débat ce matin sur France Culture avec Sébastien Soriano (président de l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes)) et Benjamin Bayart (président de la Fédération des Fournisseurs d’Accès à Internet associatifs et cofondateur de la Quadrature du net).
Parmi les thèmes abordés, la vision selon laquelle l'accès à internet et sa neutralité devraient faire partie des COMMUNS (ce dont tout le monde profite et défend, comme par exemple l'eau, la pollinisation ou l'éducation). Une thématique chère à Gunter Pauli et à Jean Tirole. Au passage on découvre plein de choses sur les algorithmes et la sophistication de la curation par les GAFA. En ce moment se tient le CityLab Paris 2017www.c40.org/events/citylab-paris-2017
Espérons que les grandes capitales et villes du monde vont tenir leurs engagements. Une petite piste de réflexion pour Anne Hidalgo et ses amis "En dehors des habitations, dans les pays industrialisés l’eau est tributaire d’un formidable réseau de canalisations. Il faut imaginer les milliers de kilomètres de tuyaux qui acheminent l’eau du fleuve Colorado jusqu’au cœur de Los Angeles, ou les investissements monstrueux en réservoirs de la ville de New York pour garantir son approvisionnement. En revanche, l’eau de pluie collectée par des égouts sous les rues et les routes est rejetée ailleurs ! Alors que l’eau devient de plus en chère, l’état du Colorado interdit la collecte d’eau pour un usage domestique ! Comment pouvons nous accepter de nous débarrasser de l’eau de pluie dans nos égouts ? Il est temps de bien reconsidérer que l’eau est notre bien le plus précieux. Avant notre naissance, nous sommes composés à plus de 98% d’eau. Notre corps contient plus de 80 % d’eau. C’est le carburant même de la vie. Nous traitons l’eau ainsi car nous ne voyons plus les flux. Reconsidérons l’ensemble du problème en répondant à cette question piège : où se trouve la plus grande quantité d’eau potable sur terre ? " extrait de L'Economie Bleue 3.0 - chapitre 14 : Construire avec et pour les flux |