On connaît la comparaison entre l’ordinateur Cray 2 qui en 1985 était l’ordinateur le plus puissant du monde avec une capacité de calcul de 1,9 GFLOPS (10 puissance 9 opérations en virgule flottante par seconde) et l’iPhone 6S qui 30 ans plus tard, était 58 fois plus puissant ! Le premier valait 20 millions de dollars, le second moins de 800 dollars !
L’idée n’est pas de s’extasier sur les performances de l’iPhone mais de constater que ce type de double accélération existe partout : à savoir explosion de la puissance et augmentation de l’abordabilité. Un des derniers exemples est l’innovation de la société Ecomesure à Saclay. Les chercheurs de cette entreprise ont développé un boitier qui permet de connecter des stations de mesure de la qualité de l'air, intérieur et extérieur (procédés Ecombox à retrouver ici). Pour une fraction du coût d’une station, une fraction de l’espace on peut maintenant avoir des dizaines de mesures en instantané sur son iPhone (même pas nécessaire que ce soit un 6S). L’accès immédiat à des valeurs de qualité de l’air sans passer par une armée d’ingénieurs et de scientifiques, c’est vraiment une perspective révolutionnaire pour les villes, les sites industriels ou même les enceintes sportives. A noter Ecomesure a été distinguée par le site des Pépites Tech qui présente des start-ups innovantes
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Depuis l’été 2017, après son décès, il est possible en Californie (et dans d’autres états américains) d’être liquéfié plutôt qu’incinéré. Il s’agit de l’exploitation d’un processus chimique connu depuis les années 1880 : l’hydrolyse alkaline. Profitant de la grande quantité d’eau contenue dans notre corps, le procédé permet à un bain chimique de dissoudre les protéines, le sang et la graisse, mais aussi les os et dans une certaine mesure les implants métalliques. Le procédé, nommé d’un joli néologisme “aquamation” se déroule dans des machines spéciales contrôlant hautes températures et pressions. Le résidu (une sorte aquadavre donc) est un liquide brun (couleur café indique le prospectus d’un des fabricants de machine) que l’on peut jeter dans … les égouts !
Les avantages de l’aquamation sont le fait que c’est plus « doux » que la crémation, moins cher, moins gourmand en énergie, moins polluant et avec une empreinte carbone très faible (alléluia, nous y voilà). Avec l’aquamation, le Panthéon pourrait devenir un aquarium des hommes illustres ! Comme toute nouvelle technologie, le taux d’adoption est encore un peu faible, mais ses promoteurs ont un argument imparable : le fluide issu de l’aquamation est riche en nutriments et pourrait donc être un engrais naturel. Mourir ne serait donc plus manger les pissenlits par la racine mais nourrir les pissenlits par la racine. C’est presque un changement philosophique. On vit une époque pleine de surprise. Osons ! |